Le journal de Claire Andrews

Tout d'abord, avant de poster le chapitre un, une présentation rapide de la protagoniste...

>Nom: Andrews
>Prenom: Claire
>Type et genre de mutant: Psionic télépathe ainsi qu’illusionniste.
>Description pouvoir: télépathe : peut capter les pensées des autres, les modifier, sonder les esprits… ; illusionniste : projette des visions dans l'esprit des autres. Ses yeux se révulsent à chaque fois qu’elle crée une illusion plutôt puissante.
>Physique : Brune aux yeux bleus, belle.
>Caractère : Têtue, obstinée. Assez lunatique, elle peut être sympa comme exaspérante. Elle est très mauvaise joueuse… Son plus gros défaut est qu’elle fait preuve de trop d’assurance, qu’on peut parfois associer à la prétentieux. Malgré tout, c’est une chouette fille prête à aider, généreuse, et adorable quand elle le veut bien.
>Histoire rapide et développée dans le journal : Claire est issue d'une petite famille fortunée. Fille unique, elle fut élevée dans le luxe, un luxe qu'elle a toujours détesté. Un jour elle découvrit sa mutation d'abord de télépathe, elle en eut des migraines pendant des semaines. Elle eut la folle idée d'en parler à ses parents. Ils ne la crurent pas, lui firent passer des tests, puis la jetèrent à la rue dans sa quinzième année. Elle déteste plus que tout au monde ses parents qui ne l'ont pas accepté à cause de sa mutation.
Plus tard, alors qu'elle avait enfin retrouvé une vie stable, son don illusionniste fit son apparition. Un drame la bouleversa à jamais… Elle traîne derrière elle un lourd secret.


Pour vous aider à mieux visualiser aussi, quelques photos (eh oui, c'est Shannen Doherty! lol)




Mise en garde: Cette fic est assez sombre, le début est... difficile disons.
Je me suis jeté à corps et ame dans cette fic, soyez indulgent svp!

N'hésitez pas à me laisser vos coms, qu'ils soient bons au mauvais.

Chapitre 1 : (déja connu pour ceux qui ont lu le flash back 1 de Claire sur MXW)

Cher journal,

Tu m’as été offert hier à mon anniversaire. J’ai quinze ans et un jour à quelques minutes près. J’ai décidé de me livrer totalement à toi, tu es désormais mon seul ami, le seul qui peut me comprendre, le seul point de lumière dans ma solitude.

Aujourd’hui, l’ambiance s’est encore dégradée au manoir familial.
Mère m’a une nouvelle fois réprimandé au sujet des convictions que j’ai. Je ne peux pas l’expliquer, mais je sais certaines choses que les gens gardent cachés au fond d’eux. Elle m’a violemment affirmé que tout ça n’était que mensonges, m’a giflé, puis m’a envoyé dans ma chambres.
J’entends toujours toutes ces petites voix dans ma tête qui me causent d’affreuses migraines. Ce sont ces petites voix qui me disent tout, parfois je les entends murmurer certaines choses sur certaines personnes. Je n’arrive même pas à expliquer, c’est une sensation tellement étrange…
Est-ce que je deviens folle ?



Cher journal,

Une semaine s’est écoulée depuis que je ne t’ai pas écrit. Aujourd’hui, plus rien ne va.
Hier j’étais seule dans le salon avec Père, Mère étant partie chez une amie.
Je me suis rendue compte que je savais ce que Père pensait sans même qu’il ne le dise. Une pensée m’a particulièrement choquée, et je lui ai fait remarqué que tromper Mère avec une pouf de vingt ans qui n’en voulait qu’à son argent était vraiment horrible.
Son regard s’est écarquillé, il m’a demandé comment je savais ça, j’ai fait l’erreur de lui répondre que je connaissais toutes ses pensées, que c’étaient les petites voix de ma tête qui me l’avaient dit.
Il a commencé à hurler que je mentais, il a payé tous les domestiques pour acheter leur silence sur toute cette journée et leur à fait promettre de ne rien raconter à Mère.
Ensuite il m’a attrapé, monté dans ma chambre, m’a déshabillé puis attaché. Et il m’a frappé…
Il m’a battu ainsi pendant plus d’une heure, en hurlant que je n’étais qu’une créature du Diable.
Je ne te décrirais pas plus cette heure, cher journal, parce que je n’en ai tout simplement pas la force. Cela fait maintenant deux jours que je suis enfermée dans ma chambre, seule, n’ayant rien mangé ou bu depuis mon dernier repas d’hier midi. Les blessures que m’a infligé Père saignent encore, je suis couvertes d’hématomes et de bleus.
Je souffre le martyr…
Mais j’ai trouvé la volonté suffisante pour en faire abstraction. L’ancienne Claire que j’étais il y a encore une semaine aurait pleuré pendant des heures sur le lit, en se lamentant sur son triste sort.
Mais la nouvelle Claire que je suis ne pleure pas.
Seuls les faibles pleurent. Je ne veux pas être faible. Je suis forte.



Cher journal,

Un mois a encore passé depuis la dernière fois ou j’ai eu la force de relater mon existence en tes lignes.
Mes problèmes mentaux ne se sont pas améliorés. Père a sérieusement envisagé pendant deux longues semaines de me faire enfermer dans un hôpital psychiatrique.
Nous avions rendez vous ce matin avec un spécialiste des troubles mentaux qui devait me dire d’où venaient ces petites voix que j’entends toujours avec plus d’insistance. Il m’a annoncé que j’étais mutante.
Mutante… Ce mot résonne dans ma tête depuis ce matin… A partir du moment ou il m’a dis ça, j’ai quasiment été déconnecté de la réalité. J’ai retrouvé mes esprits il y a quelques minutes.
Je suis une nouvelle fois enfermée dans ma chambre. Des bruits s’élèvent de la cuisine, Père et Mère se disputent violemment.
Ils débattent de mon sort.
Je les entends alors que je ne devrais pas. Je sens d’ici ce que Mère et Père peuvent penser. Il y a bien sûr quelques parasites : les pensées des domestiques. Mais les petites voix m’ordonnent de me concentrer. Je ne peux plus leur résister, je n’en ai plus la force. Alors je cède… Je me concentre toujours un peu plus… Je sens que les domestiques tombent comme des mouches. Morts. Tués d’une attaque cérébrale.
Je pleure. Seuls les faibles pleurent. Je ne veux pas être faible. Je suis faible pourtant, parce que je pleure.
J’arrive enfin à Père et Mère. Je capte tout, tout ce qu’ils pensent. C’est insupportable. Les petites voix sont parties, je n’ai plus aucune force…
Je suis faible, je pleure.
J’entends du bruit dans l’escalier. C’est Père. Je vais bientôt connaître leur verdict…

Jtrouve que c'est trés bien écrit et touchant. Jl'avais déja lu mais jme lasse pas de le lire

c'est vraiment sympa, ça me fait très plaisir.




j'ai écris la suite mais je veux pas tout poster d'un coup donc je laisse passer un peu de temps lol

oui elu boulet du jour, pasqu'on aimerait bien savoir la suite !!!

C'est super aussi, mais j'aimerai mieu que tu continue sophie, si tu vois ce que je veux dire
de... continuer... de... mettre... tout... les... emoticonne... qui... pourraient... traduire... ce... que... je... pense... !!!

Très bien!!!sort le en livre et au ciné se serait méga bien

mdr

mdr!

merci tous les deux! ça me fait plaisir vos commentaires!


(mais pour le pendentif de la vérité, laisse tomber Malicia, c'est du plagiat sur la quete d'Ewilan et puis ça m'insipire plus...)

Moi aussi j'aime !!

merci! je posterais la suite tres prochainement! (demain ou apres demain) enfin pour ceux que ça intéresse! lol

Moi!JADORE!!!

Chapitre 2 : (oui je sais il devrait être posté depuis longtemps mais j'avais totalement oublié!)

Cher journal :

Je suis que je t’ai délaissé pendant longtemps, cher journal, mais il faut avouer que je n’avais pas la tête à ça pendant toutes ces années. Laisse moi te faire un résumé rapide de ma vie depuis que mes parents m’ont flanqué dehors :

Une fois abandonnée à la rue dans ma quinzième année, j’ai erré pendant longtemps. Ce fut la pire période de ma vie. Moi qui suis issue d’une famille aisée, voir vraiment riche, j’ai connu la rue, j’ai fréquenté des gens plus que louches, j’ai touché à la drogue, à l’alcool… J’aurais du mourir. Mais les petites voix étaient toujours la, présentes dans ma tête, prenant parfois le contrôle. J’ai survécu grâce à elle.
A 16 ans, j’ai été placé dans un foyer pour mineurs délinquants. Mes pouvoirs télépathiques se sont considérablement développés cette année là, je passais mes journées dans ma chambre, victime de migraines affreuses. C’est aussi cette année que les voix dans ma tête sont parties. J’ai été libéré de l’emprise qu’elles avaient sur moi et sur mes actes.
A 17 ans, je suis sortie de mon foyer, assagie. Du moins c’est ce que les autres pensaient ! J’étais sensée aller à l’orphelinat jusqu’à ma majorité, mais je me suis enfuie. J’ai volé une voiture et j’ai roulé jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une goutte d’essence dans le réservoir. Je me suis retrouvée à Los Angeles. J’ai connu une nouvelle année de galère, similaire à celle de mes 15 ans. J’ai usé de mon pouvoir pour survivre, me concentrant sur certaines personnes que je savais aisées. Je les assommais télépathiquement et profitais de leur étourdissement passager pour les dépouiller de tout l’argent liquide qu’ils portaient sur eux.
C’est aussi cette année que j’ai appris à manipuler les esprits en modifiant les pensées. Il me suffisait de me concentrer, d’avoir un contact visuel avec la personne, et je pouvais influer sur leurs pensées… Malheureusement j’en ai fait mauvais usage, toujours pour m’enrichir. De l’argent que je dépensais essentiellement dans mes doses de drogues. Je pensais en avoir besoin pour survivre, pour être forte. Je ne supporte pas d’être faible. J’en avais besoin, j’y pensais jour et nuit… Un besoin unique, incontrôlable… Bref, j’étais gravement dépendante et j’ai frôlé de très près l’overdose à plusieurs reprises…
Mais, point de lumière dans cette année si sombre, j’ai rencontré Carmen. Carmen… la fille la plus extraordinaire du pays, que dis-je, du monde entier ! Ma meilleure amie… ma seule amie également… Elle m’a beaucoup aidé ! Grâce à elle, j’ai arrêté la drogue. Cette période à été très dur pour moi, tant moralement que physiquement… Elle m’a offert de m’héberger, j’ai donc eu un logement fixe pour la première fois depuis mon foyer pour mineur…
A 18 ans, ça allait beaucoup mieux pour moi. Je suis devenue quelqu’un de bien. Fini les méfaits, bonjour les bonnes actions. Grâce à Carmen encore une fois. Elle m’a aussi un job dans l’hôtellerie et j’ai eu un revenu fixe. J’ai enfin pu participer au frais qu’elle payait seule depuis que j’étais chez elle.
Carmen à un an de plus que moi, elle est d’origine espagnole (sa grand-mère s’est installée en Amérique des décennies plus tôt.), elle a de longs cheveux bruns frisés. En résumé c’est une fille ravissante et extrêmement généreuse qui vit seule depuis ses dix-sept ans.
A 19 ans, j’étais une jeune femme totalement différente de celle que j’étais devenue dans la rue. J’étais presque comme les autres… Carmen et moi avons déménagé pour nous prendre un véritable appartement et avons laissé tomber le taudis 3 pièces qui nous servait d’habitation. Nous nous sommes donc installées en colocation. J’ai toujours tout partagé avec Carmen, sauf ma mutation. Elle sait que je ne suis pas vraiment normale, mais jamais je ne me résoudrais à lui avouer que je suis mutante télépathe. Et j’ai l’impression qu’elle respecte mon choix de garder le silence.
J’ai maintenant 20 ans.
Il y a quelques mois, j’ai rencontré Drew par l’intermédiaire de Carmen.
Le coup de foudre de ma vie. Il m’a regardé, je l’ai regardé. J’ai sourit, il m’a sourit en retour. Et on s’est embrassé, comme ça, spontanément alors qu’on ne se connaissait que depuis quelques secondes. Je suis tombé amoureuse, j’ai tout de suite sut que c’était lui que j’aimais et pas un autre. Cette scène restera gravée en moi à jamais, c’était magique !
J’ai emménagé avec l’homme que j’aime il y a quelques semaines. Carmen et moi travaillons toujours ensemble dans le même hôtel, dons même si je ne vis plus avec elle ça me permet de la voir autant.

Mes années de galères sont terminées. Je suis quelqu’un de différent. Heureuse et comblée.